Pages

Sunday, September 6, 2020

Un cheval blessé au couteau en Côte-d’Or, une jument tuée dans le Cantal - Le Parisien

kalihderes.blogspot.com

Un important dispositif de gendarmerie a été déployé dans la nuit de samedi à dimanche en Côte-d'Or après qu'un propriétaire de chevaux a signalé une intrusion dans son pré où un équidé a été blessé au couteau, a-t-on appris de sources concordantes.

Vers 2 heures du matin à Losne, « le propriétaire a aperçu des lampes dans son pré » et prévenu les gendarmes qui ont envoyé 40 hommes sur le terrain, appuyé par un hélicoptère, ainsi qu'une équipe cynophile, a indiqué à la gendarmerie de Côte-d'Or. « Un cheval a été blessé au niveau du flanc. Une blessure pas très profonde selon l'examen vétérinaire », a précisé le parquet de Dijon.

Une jument mutilée et tuée dans le Cantal

« Deux hommes sont recherchés », a ajouté la gendarmerie, qui précise que son dispositif de recherches a été « progressivement allégé dans la matinée et il reste une quinzaine de gendarmes à l'oeuvre pour la poursuite des investigations ».

Un cheval blessé au couteau en Côte-d’Or, une jument tuée dans le Cantal

La brigade de recherches de Beaune et la section de recherches de Dijon, chargées de l'enquête, se sont rendues sur place ainsi que le commandement régional.

Par ailleurs, dans le Cantal, à Riom-ès-Montagnes, une jument a été retrouvée morte et particulièrement mutilée samedi soir. Les propriétaires l'ont trouvée dans sa pâture, « éventrée, une oreille en moins et les mamelles coupées », a indiqué ce dimanche le parquet d'Aurillac, confirmant une information du quotidien régional La Montagne. « Des prélèvements ont été faits lors de l'autopsie pour savoir si les mutilations auraient été infligées post-mortem », a précisé le parquet.

Appel à ne pas intervenir soi-même

Avec la multiplication d'actes de mutilation de chevaux dans toute la France (au moins une trentaine depuis le début de l'année ), le sujet est devenu sensible. Des consignes ont été passées aux propriétaires d'équidés « d'appeler les forces de l'ordre et de ne pas intervenir eux-mêmes », selon les gendarmes. Plusieurs éleveurs et propriétaires de chevaux ont raconté au Parisien les mesures qu'ils prenaient, notamment des rondes, avec le risque de vouloir se faire justice par eux-mêmes.

Le Val-d'Oise, en région parisienne, a enregistré ses premiers cas samedi : deux juments, qui ne sont pas mortes, l'une présentant une coupure à la vulve et l'autre une coupure de 30 cm sur le flanc. Elles étaient parquées dans le même pré à Grisy-les-Plâtres, petite commune rurale du Vexin.

Toutes les motivations sont envisagées

Par ailleurs, l'Isère avait connu son premier cas à Bonnefamille le 30 août avec une ponette incisée de 20 cm sous l'oreille gauche et deux coupures au postérieur.

Alors que de tels actes se sont déjà produits dans plus d'une vingtaine de départements, l'office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP) « coordonne » le suivi des enquêtes pour en analyser les éléments. « Tous les éléments de procédure sont réunis au service central du renseignement criminel », a indiqué cette semaine le colonel Hubert Percie du Sert, coordinateur de la sous-direction de la police judiciaire de la gendarmerie.

Concernant les motivations des auteurs, tout est envisagé : un challenge sur Internet, des dérives sectaires, le mimétisme, la haine des équidés, des rites sataniques…

VIDÉO. Chevaux mutilés : « Le pire, c'est de ne pas avoir d'explications »




September 06, 2020 at 07:59PM
https://ift.tt/3lTZnXW

Un cheval blessé au couteau en Côte-d’Or, une jument tuée dans le Cantal - Le Parisien

https://ift.tt/2Z7yvJo
cheval

No comments:

Post a Comment