En vingt ans, à dos de cheval, l’artisan charpentier-couvreur Jean-Claude Schoeffter et son épouse Christine ont réalisé de grandes chevauchées dans l’Ouest Canadien, au Chili, en Mongolie, en Jordanie, en Irlande, en Corse… Et j’en passe. Unis dans la même passion pour l’équitation, véritables épicuriens, les Woippyciens ont appris à déconnecter du quotidien en s’offrant de grandes virées empreintes de découvertes. Sauf que cette année, la faute au Covid, plus question de grands voyages. Oubliée leur participation aux éditions 2020 d’Equirencontre en Belgique et du rallye Savoie-Mont-Blanc. Balayé le rassemblement de cinquante cavaliers à Norroy-le-Veneur lors du week-end de la Pentecôte. Oh, bien sûr, il y a bien eu quelques petites balades dominicales. Mais pas de quoi rassasier ces assoiffés de grandes randonnées. Puisqu’ils en ont été privés, ils ont revu leurs plans. Avec l’intention de « faire simple » tout près de chez eux.
Trois jours en communion avec la nature
Jean-Claude s’est donc plongé dans ses cartes IGN. Objectif : tracer un itinéraire de 100 bornes autour de la métropole en vue d’une balade de trois jours via une quarantaine de villages, entre route et chemins blancs. Partantes, Agathe et Anne ont eu vite fait d’adhérer au projet d’escapade de leurs amis. « Ponctuée de quelques embûches maîtrisables, elle n’a rien d’exceptionnelle, mais elle a demandé un minimum d’organisation », sourit le presque sexagénaire.
Partie de Norroy-le-Veneur vendredi matin, accompagnée de la fidèle chienne Shalya, la joyeuse équipe a bivouaqué à Augny. Dans le verger de l’ami Laurent et de sa compagne Laëtitia. Le temps de passer une « une super soirée » et bonne nuit sous la tente avant de reprendre la route direction le château d’Aubigny, à Coincy. Tout cela avant le retour à la maison ce dimanche, en passant par les berges de la Moselle et les sablières de Saint-Rémy.
En selle sur le frison Beart, le pur-sang arabe Baktha, l’appaloosa Nicky et son fils Barouck, le quatuor a (re)découvert la région, ses paysages et ses trésors. Sans parler des rencontres, des fenêtres qui s’ouvrent au gré du bruit des sabots sur les pavés. « Quand on passe à cheval dans un village, les gens ont les yeux qui pétillent. On est fiers et heureux de voir à quel point ça les intéresse », sourit Jean-Claude. « C’est une source d’énergie incroyable, on est reboostées pour le reste de la semaine », savourent Agathe la commerçante et Anne la notaire. Comme quoi il n’est pas forcément nécessaire d’aller bien loin pour s’évader. C’est en tout cas l’une des leçons du Covid.
August 30, 2020 at 10:04AM
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Woippy. Le tour de la métropole à cheval, c'est mieux que rien ! - Le Républicain Lorrain
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