Après-midi relax et soirées festives dans cet ancien domaine aux portes de Lattes.
De l’ancienne propriété de "tonton Émile", il reste la maison traditionnelle dans son manteau de vigne vierge, cernée de platanes centenaires. Autour, le Mas du Cheval, à Lattes, a connu une vraie métamorphose ces quinze dernières années. En plus du chai restauré pour les réceptions, des maisons d’hôtes, un superbe espace piscine et un parc planté de pins, cyprès, palmiers, ont remplacé les boxes, poulailler et parcelles de vignes. Cet été, c’est guinguette l’après-midi, les jeudis, samedis et dimanches, de midi à 18 h 30, et mini-apéros les vendredis et samedis, de 20 h à 1 h 30.
"Ce mas, c’est l’aventure d’une vie", confie Alexandra Huc qui, avec son mari Robin, ont œuvré sans relâche pour continuer à faire vivre ce bien de famille à la suite de l’oncle Émile, puis du père d’Alexandra (lire ci-dessous). Ils s’y installent en 1995, au terme de la carrière de Robin, ex-footballeur professionnel (gardien de but, notamment à Toulouse et Saint-Étienne). Les travaux débutent quelques années après. Ils dureront jusqu’en 2015. "En douze ans, nous ne sommes partis que douze jours !" Aujourd’hui, les deux fils du couple, Thibault, 31 ans et Enzo, 26 ans, reprennent le flambeau. "Ils ont tout pris en main. Ils nous ont apporté leur professionnalisme."
Dans l’album photo du mas, les années Jean-Pierre Verdier
Dans les années 80, le Mas du Cheval était une ferme-auberge tenue par le père d’Alexandra Huc, Jean-Pierre Verdier. Il avait hérité de cette propriété de son oncle Émile Peyre, éleveur de chevaux. D’où, le nom du domaine et les têtes d’équidés sculptées qui accueillent le visiteur quand il s’engage dans l’allée d’entrée de la propriété, bordée d’oliviers. De nombreux Montpelliérains de souche ont connu la fermeauberge de Jean-Pierre Verdier. Robin, le mari d’Alexandra, ancien footballeur professionnel et "pur Pailladin" se souvient : "Lorsque j’étais au centre de formation, toute l’équipe de La Paillade venait manger ici."
Au mas, Jean-Pierre Verdier développe aussi un élevage de volailles qu’il sert à la table de ses clients. Toute une époque. "L’été, on allait à la plage en début d’après-midi, puis on revenait préparer le service du soir", se souvient Alexandra. Le mas est aussi une exploitation viticole, dont l’ancien pressoir a été conservé. Des photos des années 80 montrent des repas de famille avec une longue table dressée devant la maison, sous les platanes, sur fond de vignes désormais remplacées par une pelouse impeccable.
Au décès de son père, Alexandra Huc devient, avec son mari Robin, la troisième génération à la tête de la propriété. Ils créent dans un premier temps des maisons d’hôtes dans les anciennes dépendances. En 2003, ils aménagent l’espace piscine à l’emplacement de l’ancien manège à chevaux.
Aujourd’hui, c’est la quatrième génération qui prend le relais avec les deux fils, Thibault et Enzo. "Ils sont brillants pour trouver de nouveaux concepts", soulignent leurs parents. Bouche-à-oreille, réseaux sociaux : on vient parfois de loin pour pousser la grille du Mas du Cheval. "Certains clients viennent d’Avignon, Nîmes, Béziers, Perpignan." Sacré destin pour l’ancien mas de l’oncle Émile.
"Faire plaisir aux gens"
Pendant des années, Alexandra et Robin ont tout donné pour développer et embellir le Mas du Cheval. "Je fais un parallèle entre le métier d’entrepreneur et celui de sportif. Il faut toujours aller de l’avant, toujours se remettre en question. Je retrouve aussi les valeurs du collectif, du travail", observe Robin. Alexandra confirme : "Chaque soirée qui se déroule au mas est comme un match. Il y a le stress, les imprévus. Dans ce travail, il faut avoir une bonne hygiène de vie."
La récompense de ces efforts : le sourire des clients. "Nous avons la satisfaction de faire plaisir aux gens. S’ils s’amusent, c’est réussi." Le Mas du Cheval attire en permanence de nouveau clients mais les propriétaires ont aussi leurs habitués, dont la vie est parfois étroitement liée à ce lieu. "Certains se sont rencontrés et mariés ici. Il y a des bébés du mas !", sourit Alexandra. "Dans ce métier, on fait de belles rencontres, il n’y a pas que le business", ajoute Robin.
La maison tient à conserver son ambiance conviviale. "Le Mas du Cheval n’est pas un lieu guindé. Il n’y a pas d’espace VIP. Nous aimons ce mélange de toutes les classes sociales. Quelqu’un qui se comporte bien est toujours le bienvenu ici." Le mas d’antan cultive simplicité et sens de l’accueil.
La guinguette et son foodtruc
Cet été, le mas s’anime d’une guinguette les jeudis, samedis et dimanches, de midi et jusqu’à 18 h 30, autour de la piscine. Pour se détendre, on s’installe sur la pelouse ou sur des transats (sur réservation). Côté restauration, un foodtruck tenu par un traiteur partenaire, My Event, propose salades, poke bowl, burgers, gaufres et glaces. Lors des mini-apéros des vendredis et samedis soir (20 h1 h 30, réservation conseillée), ambiance DJ et carte de vins, cocktails et tapas (charcuteries, fromages, brochettes, planche espagnole, spécialités asiatiques, assortiment végétarien…). Également, une côte de bœuf et sa fleur de sel de Camargue, accompagnée d’un bol de frites fraîches et de sauces.
August 03, 2020 at 04:00PM
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Près de Montpellier : au Mas du Cheval, détente et ambiance dans une propriété de famille - Midi Libre
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